Ce que j'ai appris en sortant mon premier produit payant sur Internet
Ou comment débloquer une multitude de croyances au sujet de l'audience, de la vente et de l'argent.
Hey’all ✌️
La vie de créateur est décidément une aventure humaine incroyable.
J’avais fini le Trimestre n°1 sur les rotules et voilà que les moteurs tournent désormais à plein régime ! 🤪
Pour cause, je boucle la première ouverture du Follow Focus Club et… je suis HEUREUX !
Ce pré-lancement en mode “version beta” se déroule à merveille et j’ai hâte d’attaquer ma partie préférée : l’animation de communauté !
Si vous souhaitez rejoindre la vague en laaaast minute : vite vite, ça se passe ici, les portes ferment dans la nuit (et le tarif ne sera plus jamais aussi bas) !
On va pas se mentir, sortir son premier produit payant est un accomplissement immense pour toute personne qui crée et entreprend sur Internet.
Je relis de temps en temps les textes que j’écrivais durant mon burnout il y a 2 ans, un peu en mode “visualisation” pour sortir du quotidien d’ingénieur, et il est évident que j’en rêvais.
Vous le savez, cette newsletter est avant tout la documentation de mon chemin de créateur. On y parle storytelling, personal branding et filmmaking, mais vu les circonstances, permettez-moi de mettre un pied dans… le business (d’ailleurs dites-moi si ça vous intéresse comme sujet ?) !
C’est donc tout logiquement que j’ai envie de dédier cette édition à cette thématique. Spoiler : j’ai BEAUCOUP de choses à vous raconter !
C’est parti ! 👇
La Leçon du Jour : “Vendre c’est bien, de façon éthique, c’est mieux.”
Voilà une phrase que je me suis toujours répété.
A savoir que SI je devais un jour créer et vendre un produit sur Internet, c’était pour faire autrement que ces infopreneurs véreux dont on déteste les techniques agressives (je vous en parle plus bas).
J’ai alors temporisé longtemps, 650 jours pour être exact, à créer 100% de contenu gratuit (60+ vidéos YouTube, 70+ newsletters, et des dizaines de posts sur Insta, TikTok et Linkedin…), jusqu’à arriver à ce jour fatidique.
Et franchement ? Je me félicite.
Je me suis laissé le temps d’apprendre, de travailler ma relation à l’argent, de nouer une confiance forte avec mon audience et de faire les choses bien, en ne trahissant aucune de mes valeurs.
Voici dans les grandes lignes ce que j’aurais aimé lire il y a 2 ans à ce sujet 👇
Le business s’apprend en travaillant sa relation à l’argent
Business, c’est un terme un peu générique pour parler de : relation à l’argent, vente, positionnement, valeur, et toutes ces choses qui, personnellement, ont toujours été accompagnées de blocages mentaux.
Faut dire que j’étais plein de croyances, notamment limitantes. C’est toujours le cas attention, mais j’ai quand même bien bossé sur ça !
Un premier tip que je peux vous donner est de vous entourer de personnes pour qui l’argent est un sujet sain.
J’ai la chance d’être membre de l’Anti-Business Club de Killian Talin, et ça m’a beaucoup aidé à cheminer ! Discuter argent avec d’autres entrepreneurs, c’est souvent la meilleure façon de faire la paix avec.
Un autre tip, c’est de comprendre qu’un problème avec l’argent est souvent un arbre qui cache la forêt.
Quand on a un souci avec l’argent, on a souvent un problème avec autre chose, notamment des schémas mentaux dont on a hérité durant notre enfance.
Venant d’une famille asiatique qui a du tout reconstruire de zéro en venant en France dans les années 70, je peux vous dire que j’ai hérité d’une relation à l’argent un peu “f*cked up”.
Exemples : Papa & Maman ont toujours trimé au travail pour une bouchée de pain, ils n’avaient jamais d’argent pour partir en vacances mais tapaient leur meilleur crédit pour s’acheter une grande télé, on ne partait jamais en voyage scolaire parce qu’on “n’était pas riches comme les autres familles”, etc…
Bon, j’avoue que c’est assez intime ce que je vous écris là, mais je sais qu’on est entre nous ici. Sachez néanmoins que si vous vous reconnaissez, rien n’est figé dans le marbre, et que tout se travaille. On est ensemble :) !
Le plus tôt c’est le mieux
En parlant d’entourage, je côtoie désormais des personnes que j’ai toujours placé très haut sur ma liste d’inspirations.
Je parle d’entrepeneur·es qui ont un niveau business bien plus avancé que le mien et clairement, ma volonté est de marcher dans leur pas.
Un conseil que toutes et tous m’ont donné est le suivant : “plus vite tu sortiras ton produit, mieux c’est.”
Parce que le business s’apprend, comme on a vu au point précédant, mais parce que le business sur Internet scale.
Notre métier grandit en même temps que notre audience, alors autant avoir un petit business quand on a une petite audience, et faire grandir les deux en même temps.
Mieux vaut faire une erreur avec une audience de 500 personnes que 50.000 non ?
Les gens nous veulent du bien
Une des grosses craintes que j’avais, et c’était évidemment lié à mes blocages mentaux, était de décevoir mon audience.
Comme si vendre quelque chose sur Internet allait faire de moi quelqu’un qui “volait” de l’argent à l’audience.
Quand j’écris ces lignes, je réalise le non-sens de la phrase… mais pitié dites-moi que je ne suis pas seul à penser ainsi 😅 ?
Évidemment, ce n’est pas le cas, mais j’ai vu tellement de créateurs recevoir des commentaires de personnes “déçues” que je me projetais en eux. Il n’y a qu’à voir ce que Chris de la chaîne Poisson Fécond prend dans la face depuis quelques temps…
Dans mon cas : rien du tout, voire mieux ! A ma grande surprise, c’est même tout le contraire.
De tous les commentaires que j’ai reçu, ce ne fut que des félicitations, des gens qui me disaient que c’est une super nouvelle, que je le mérite… voire des personnes qui passent à l’acte d’acheter pour me soutenir dans mon travail !!
Moralité, quand vous faites les choses bien, quand vous êtes quelqu’un de bien, les gens vous veulent du bien.
C’est aussi simple que ça.
Jamais hautain, toujours humain
Parlons “vente” maintenant, et je déballe un nouveau blocage mental que j’avais : vendre, c’est pour les gens qui ont confiance en eux.
Je m’étais persuadé que la vente était une discipline réservée aux personnes qui arrivaient à prendre le dessus sur leur client.
Comme un rapport de force et qu’on gagnait ce rapport dès lors qu’on arrivait à vendre.
Le meilleur exemple étant l’exercice du “closing” qui consiste à appeler le prospect et jouer sur des biais psychologiques pour qu’il passe à l’acte d’acheter durant l’appel.
C’est une vision de la vente, mais ce n’est pas la mienne. Alors j’ai appris, notamment en lisant 3 livres :
La psychologie de l’argent, de Morgan Housel
The Unsold Mindset, de Colln Coggins et Garett Brown (j’en suis au 3/4 mais c’est déjà un banger)
Oversubscribed, de Daniel Priestley
Dans ces livres, j’ai notamment appris qu’on pouvait être vulnérable ET bon vendeur.
Les gens sont loin d’être c*ns, ils savent que c’est la première fois qu’on fait ça, alors pourquoi le leur cacher ?
J’ai même remarqué que c’est souvent l’inverse qui se passe : quand on est authentique et humain, quand on prend une posture d’égal à égal et qu’on est transparent avec son prospect, tout se passe comme sur des roulettes.
La vente est facile quand tout est aligné
Je finis cette longue newsletter par un conseil qui fut libérateur pour moi : la vente n’est que la conséquence de son alignement.
Si je m’en faisais des montagnes, c’est aussi parce que je cheminais. Ma vision n’était pas encore celle que j’ai aujourd’hui.
J’ai construit ce nouveau Follow Focus Club avec la vision que c’était le meilleur moyen pour ses membres de vivre leur vie intentionnelle, grâce à la création vidéo.
Certes, je vends une communauté, je vends du contenu exclusif, je vends une sorte d’accompagnement finalement… mais tout cela s’inscrit dans un projet qui est plus grand, et surtout qui me dépasse.
Mon discours est forcément rythmé par cette vision, sans que je m’en rende compte, et c’est peut-être ce qui fait le meilleur argument de vente.
Les gens qui me suivent ne me suivent pas pour moi, ne cherchent même pas forcément un retour sur investissement du produit ou que sais-je… ils cherchent à faire partie du mouvement.
Créez un mouvement et incarnez le à fond.
La Reco’ du Jour : Gagner de l’argent quand on est créateur
On reste dans le thème avec la vidéo du jour, qui est le premier épisode du podcast de mon amie Léa Corazza !
Elle est partie interviewer Shubham SHARMA, un créateur spécialisé dans le No-Code et reconnu pour ses vidéos sur Notion, et l’a interrogé sur sa façon de se rémunérer.
Ils parlent de YouTube, et à quel point on ne VEND pas sur YouTube, et à quel point le métier de formateur de n’improvise pas.
On y apprend plein de choses, et je pense que ça peut vous plaire ! Soutenez le podcast de Léa, c’est une chouette personne qui mérite vraiment plus de visibilité car son travail est OUF !
Bon visionnage !
Passionnant ! Merci pour le partage de tes apprentissages Nico 🤩